
Grâce à elle, les beaux-parents ont aussi leur fête!
Dimanche, ce sera la Journée nationale des beaux-parents. C’est une belle-maman qui a eu l’idée de créer cette fête. Tu la connais peut-être parce qu’elle a participé à Big Brother Célébrités: c’est l’animatrice Valérie Roberts. Elle trouvait que les belles-mères et les beaux-pères, qui jouent un rôle important dans la vie des enfants, méritaient d’être célébrés eux aussi. Comment l’idée lui est venue? Est-ce qu’elle a des conseils pour mieux vivre avec ses beaux-parents? Val Roberts a accepté de répondre aux questions des As!
Valérie, pourquoi tu t’intéresses aux beaux-parents?
J’ai grandi dans une famille recomposée. Mes parents se sont séparés quand j'avais 6 ans. Ma belle-mère est dans ma vie depuis 25 ans. Elle a tellement joué un rôle important pour moi! Et depuis 10 ans, je suis moi-même la belle-mère des deux filles de mon mari.
Au début, j’ai trouvé ça difficile, de trouver ma place comme belle-mère. Quand j’ai voulu me renseigner sur le sujet des relations entre les enfants et les beaux-parents, j’ai réalisé qu’il n’y avait pas de livre là-dessus! Rien! Alors j’en ai écrit un, La blonde de papa. Je voulais parler de cette relation, la rendre normale. Et j’en avais assez des méchantes belles-mères des contes de fées!

Valérie avec son mari Martin et ses belles-filles en 2016 et en 2023.
La Journée nationale des beaux-parents, c’est ton idée?
Oui! Après mon livre, j’ai voulu aller plus loin. Avec un organisme appelé le Réseau pour un Québec Famille, on a créé en 2021 cette journée qui a lieu chaque année, le 3e dimanche de mai. C’est la 5e année maintenant!
Pourquoi c’est important que les beaux-parents aient leur journée à eux?
Ça peut être mêlant pour les enfants quand arrive la fête des Mères ou des Pères. Ils veulent souligner la présence de cet adulte-là dans leur vie, mais ils ne veulent pas faire de la peine à leurs parents. Avec la Journée nationale des beaux-parents, les enfants peuvent dire merci à leurs beaux-parents sans se sentir mal. «Merci beaucoup d'être dans ma vie, merci de t'occuper de moi.» Mon rêve, c’est que dans les écoles et les garderies, on encourage les enfants à fabriquer des colliers en macaronis pour cette journée-là aussi!
Quand ton mari et toi avez eu un bébé, il y a presque 4 ans, est-ce que ça a changé ta relation avec tes belles-filles?
C’est certain que l’arrivée d’un bébé, dans n’importe quelle famille, ça chamboule la dynamique! Mais les filles étaient vraiment emballées. Elles avaient 8 et 10 ans quand notre fille est née. Une fois les premières semaines passées, on a discuté, on s’est parlé. Mais elles n’ont pas eu peur de perdre leur place ou la relation que j’ai avec elles.
As-tu des trucs pour aider à rendre la relation enfant/beaux-parents plus facile?
Je pense que la première étape, c'est d'accepter que cette personne-là, que tu n’as pas choisie, est dans ta vie. C’est normal que ce soit compliqué. Il faut prendre le temps de s’adapter.
Ensuite, il faut parler! Pour moi, c’est la clé du bonheur dans une famille recomposée. Il faut toujours discuter pour être sûr que tout le monde est bien. Les enfants aussi ont leur mot à dire. Ils ont le droit de dire: «Tu sais, moi j'aime moins ça quand tu joues au parent avec moi, j'aurais plus besoin de quelqu'un qui est bienveillant ou de quelqu’un à qui me confier.» Il faut avoir confiance. Cette nouvelle relation, ça peut être positif. C’est un adulte bonus!
Toi, as-tu des beaux-parents? Si oui, qu’est-ce que tu trouves le plus cool de cette relation?