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PHOTOMONTAGE LES AS DE L’INFO/DISNEY VIA AP

Est-ce que la liberté d’expression est en danger aux États-Unis?

Publié le 23 septembre 2025 à 15h30
Médias
Avatar de l'utilisateur Camille Lopez
Camille Lopez

La semaine dernière, un très célèbre animateur de télévision américain a perdu son emploi après avoir critiqué le clan de Donald Trump. Ça pose de grandes questions sur ce qu’il est encore possible de dire aux États-Unis. Je te raconte cette histoire qui implique même… Disney!

 

Avant de commencer: c’est quoi, la liberté d’expression?

C’est le droit de s’exprimer sans avoir peur d’être puni. Au Canada par exemple, le gouvernement ne peut pas emprisonner quelqu’un à cause d’une critique ou d’une blague. Un gouvernement qui force quelqu’un à se taire fait ce qu’on appelle de la censure.

 

La blague de Jimmy

Jimmy Kimmel est un humoriste américain. Depuis 2003, il anime une émission qui porte son nom: Jimmy Kimmel Live!. Plus d’un million de personnes l’écoutent tous les soirs, sur la chaîne ABC.

 

C’est ce qu’on appelle une émission de fin de soirée, un genre très populaire aux États-Unis. Ce type d’émission commence habituellement avec un résumé humoristique et critique de l’actualité. 

 

Le 15 septembre, Jimmy Kimmel a parlé du sujet de l’heure: l’assassinat de Charlie Kirk, un allié du président américain Donald Trump. L’animateur a lancé que le camp du président Trump exploite ce drame pour en tirer un avantage politique.

 

Deux jours plus tard, la chaîne ABC mettait fin à l’émission de Jimmy Kimmel à cause de ses propos. 

 

Mais qu’est-ce qui s’est passé?

Aux États-Unis, une organisation surveille la télé, la radio et l’internet: la Commission fédérale des communications (FCC). Son patron, Brendan Carr, est un proche de Donald Trump. Le 17 septembre, en entrevue, il a menacé Disney, qui possède ABC. Il a dit qu’il pouvait lui rendre la vie dure si la compagnie ne punissait pas Jimmy Kimmel. 

 

Disney et ABC ont donc suspendu l’émission le jour même.

 

Sur les réseaux sociaux, Donald Trump a célébré la nouvelle. Il a ajouté que deux autres émissions de fin de soirée, où les animateurs font des blagues sur le gouvernement américain, devraient aussi être retirées.

Photo J.W. HENDRICKS, NurPhoto/Agence France-Presse

Des manifestants ont protesté contre la décision de Disney, devant les studios de l’entreprise près de Los Angeles, en Californie.

Un droit baffoué

La nouvelle de l’annulation de l’émission de Jimmy Kimmel a fait le tour du monde. Pourquoi? Ça a été perçu comme une atteinte grave à la liberté d’expression. Aux États-Unis, la liberté d’expression est un principe tellement important que c’est le premier élément de la Constitution américaine, la plus haute loi du pays! 

 

Alors qu’un animateur soit rejeté parce qu’il a critiqué le président américain, ça a inquiété BEAUCOUP de gens. À Hollywood, plus de 400 vedettes, dont Selena Gomez et Olivia Rodrigo, ont signé une lettre dénonçant la suspension de l’émission de Jimmy Kimmel. Des milliers de gens ont aussi décidé d’annuler leur abonnement à Disney Plus pour protester. 

 

Donald Trump a l’habitude de s’en prendre aux médias. En juillet, l’animateur d’une autre émission de fin de soirée, Stephen Colbert, a critiqué Trump. Trois jours plus tard, il a appris qu’il perdrait son poste en 2026. Le président américain poursuit aussi le journal The New York Times, qu’il accuse d’avoir publié des mensonges à son sujet, pour 20 milliards de dollars.

 

Revirement de situation! 

Lundi, on a appris que Jimmy Kimmel Live! reviendrait en ondes dès mardi soir. «Nous avons eu des discussions sérieuses avec Jimmy et nous avons décidé de remettre l’émission en ondes», a déclaré Disney. Quelques stations ont toutefois décidé de ne pas diffuser l’émission.

 

Le grand retour

À son retour à la télé, Jimmy Kimmel a ouvert son émission en parlant aux spectateurs pendant 15 minutes. Il a ri, pleuré, et surtout demandé la protection de la liberté d’expression aux États-Unis. «Cette émission n’est pas importante. Ce qui est important, c’est qu’on vit dans un pays qui nous permet d’avoir des émissions comme celle-ci», a déclaré l’animateur, mardi soir. Il a aussi remercié ses alliés (et même ses ennemis!) qui ont pris sa défense. «Ça prend du courage pour dénoncer l’administration Trump», a-t-il ajouté. À la blague, il a aussi donné les instructions pour se réabonner à la plateforme Disney Plus.

 

Bon retour, M. Kimmel!

Et toi, penses-tu que les humoristes devraient avoir le droit de faire des blagues sur les politiciens?

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