COP30: Le monde se réunit au Brésil pour parler du climat
C’est la folie à Belém! Des dizaines de milliers de personnes venant du monde entier sont attendues dans cette ville brésilienne située tout près de l’Amazonie. Est-ce qu’elles se préparent pour une méga-excursion dans la forêt tropicale? Non! Elles participent plutôt à la 30e Conférence des Parties sur le climat, la COP30. Que nous réserve cette grande réunion qui se déroule jusqu’au 21 novembre? Allons défricher ça!
Dans cette vidéo, Mélanie t’explique ce qu’est la COP! 👇👇
Les grands objectifs de la COP30
Cette année, les participants à la COP vont faire le point sur les progrès réalisés depuis l’Accord de Paris. Selon cette entente, signée il y a 10 ans, les pays membres doivent tout faire pour diminuer de beaucoup les émissions de gaz à effet de serre (GES) et limiter le réchauffement à +1,5 °C.
Voici d’autres sujets chauds qui seront abordés:
🔥Chaque pays devra dire ce qu’il a fait et ce qu’il fera pour diminuer ses émissions de GES. Par exemple, développer les énergies renouvelables, stopper l’utilisation de charbon, produire moins de méthane, etc.
🔥 Ils discuteront des façons de s’adapter aux impacts des changements climatiques (inondations, canicules…). Par exemple, les pays riches, qui polluent beaucoup, seront invités à donner plus d’argent aux pays pauvres, qui subissent beaucoup de dégâts à cause du réchauffement.
🔥 Ils parleront aussi de l’importance de protéger les immenses espaces naturels qui capturent le CO2, tels que les océans et les forêts tropicales comme… l’Amazonie! Mais aussi de l’importance de protéger la biodiversité.
Le symbole de la COP30 est le Curupira, un personnage très aimé dans la culture brésilienne. Ce gardien des forêts et des animaux aime jouer des tours à ceux qui ne prennent pas soin de la nature!
Le Brésil, un lieu symbolique
Le Brésil subit déjà les effets des changements climatiques, particulièrement chez les peuples autochtones: inondations, canicules, sécheresses… Mais l’autre grand défi de ce pays d’Amérique du Sud est la protection de la forêt amazonienne.
Chaque jour, d’immenses quantités d’arbres sont coupées. Le président Lula a promis de mettre fin à la déforestation, et bonne nouvelle, les coupes d’arbres ont déjà beaucoup diminué!
Autre bon point: une grande partie de l’énergie brésilienne provient de sources renouvelables (hydroélectricité, énergie éolienne…), et les émissions de gaz à effet de serre du pays sont en baisse.
La ministre des Peuples autochtones brésilienne, Sonia Guajajara, espère que les Autochtones joueront un rôle central à la COP30.
Mais tout n’est pas vert dans ce pays! Certains secteurs (agriculture, transport, usines…) produisent encore beaucoup de gaz à effet de serre. Et, bizarrement, le président soutient un grand projet d’exploration pétrolière dans l’océan Atlantique, non loin de Belém, alors que les participants à la COP sont censés diminuer leur consommation de pétrole! 🤔
Où sont Mark et Donald?
Cette année, le gouvernement des États-Unis ne participe pas à la COP30. C’est parce que le président Donald Trump ne croit pas aux changements climatiques et qu’il a retiré son pays de l’Accord de Paris. Malgré tout, les représentants de plusieurs villes et États américains sont présents.
Le premier ministre du Canada, Mark Carney, est absent, mais le pays est plutôt bien représenté. Julie Dabrusin, la ministre de l’Environnement, est accompagnée de représentants autochtones, d’associations de protection de la nature, de scientifiques, de chefs d’entreprises et d’élus des gouvernements provinciaux. Il y a aussi beaucoup de jeunes qui participent aux COP. La semaine prochaine, j’aurai la chance de parler à un jeune Québécois qui se trouve sur place!
Et toi, si tu pouvais participer à cet événement, quel serait ton message aux dirigeants du monde entier?
Cet article a été produit grâce à une collaboration avec le
et la participation financière du Gouvernement du
