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Dossier spécial

Les femmes et les filles de sciences

À l'occasion de la journée internationale des femmes et des filles de sciences, voici des articles qui abordent cette thématique.

Environnement
photo alexandre asmode

Avocate à la défense de la nature

Publié le 22 avril 2024 à 16h00
Environnement
Avatar de l'utilisateur Gilles Abel, philosophe pour enfants
Gilles Abel, philosophe pour enfants

Marine Calmet est une avocate française qui a déjà défendu des rivières, des lacs, et même une forêt! Elle fait partie d'une catégorie d'avocats méconnus: les avocats de la nature. Elle m'a expliqué son travail.

 

C’est quoi être une «avocate de la nature»?

C’est être quelqu’un qui considère que la nature ne peut pas juste être vue comme un ensemble de ressources à exploiter. Elle défend l’idée que la nature est composée d'êtres vivants qui, comme les humains, ont des droits. Être avocate de la nature, c’est faire entendre sa voix et défendre ses droits. 

 

Dans les avocats de la nature, il y a ceux qui défendent les animaux et ceux qui défendent l’environnement de façon plus large. Et les deux sont complémentaires: on peut défendre les animaux individuellement (par rapport à la cruauté qu’ils subissent dans l’élevage industriel), mais on peut aussi adopter une vision plus globale. Une rivière par exemple, est vue comme un milieu de vie avec tous les êtres vivants qui la composent. 

 

L’objectif reste le même: faire prendre conscience que les humains et tous les autres êtres vivants appartiennent à un écosystème qu’il faut protéger. 

 

Pourquoi il y a plus d’avocats qui vont au tribunal pour défendre la nature? 

Il y a de plus en plus de gens qui ne sont pas d’accord avec des lois qui tolèrent (et parfois encouragent!) la destruction de la nature. Par exemple, les Kanaks, les habitants des îles Loyauté (qui se trouvent dans l’océan Pacifique) ont fait inscrire en 2016 les droits des tortues et des requins dans leur droit de l’environnement.  

 

Au Québec, il y a l’exemple de la rivière Magpie sur la Côte-Nord. Les Innus d'Ekuanitshit ont fait reconnaître en 2021 les droits de leur rivière.  

 

Qu’est-ce qui donne espoir aujourd’hui dans ce combat?

Connaître son milieu naturel, comprendre ses besoins et se mettre à sa place, pour ensuite traduire ses besoins dans des lois, est à la portée de beaucoup de monde. En fait, ça se résume à une question simple: de qui suis-je le gardien ou la gardienne? De l’arbre de mon jardin? De la rivière de mon enfance? De la plage où je vais tous les étés? Être un gardien ou une gardienne, c’est réaliser que la nature et nous dépendons l’un de l’autre.  

 

Notre capacité à nous «mettre à la place de» et à prendre des décisions dans l’intérêt de l’autre, qu’il soit humain ou qu’il ait des nageoires, des ailes, des feuilles ou des plumes, ça n’a pas d’importance. En fait, nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend.  

 

Et toi? De qui pourrais-tu être le gardien ou la gardienne dans la nature autour de toi?

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