Un parcours pour découvrir L’homme qui plantait des arbres
L’homme qui plantait des arbres… est-ce que ça te dit quelque chose? C’est possible, car c’est le nom d’un petit film canadien très célèbre, qui a même remporté un Oscar. Et en ce moment, un parcours avec des projections et des sons plonge les visiteurs dans cette œuvre qui parle du grand pouvoir des arbres. Partons en expédition ensemble!
Je vais te parler de cette sortie en trois étapes, en suivant la structure d’un arbre!
- Les racines (l’artiste à l’origine de ce parcours)
- le tronc (le parcours en soi)
- les feuilles (les jeux à faire pendant)
Frédéric Back est décédé en 2013.
Les racines: Frédéric Back, un grand artiste
Né en 1924 en France, Frédéric Back immigre au Québec quand il est jeune adulte. Il est engagé par Radio-Canada où il travaillera toute sa carrière. C’est là, dans un petit studio au sous-sol, qu’il créera ses films.
En 1982, il remporte un premier Oscar, la récompense la plus prestigieuse au cinéma, pour son film Crac. À cette époque, il se blesse en manipulant un produit chimique, et perd l’usage d’un œil. C’est pour cela qu’il porte un cache-oeil sur la plupart des photos. Mais cette mésaventure ne l’arrête pas.
Son prochain film devient son œuvre la plus connue. L’homme qui plantait des arbres sort en 1987 et remporte une quarantaine de prix. Dont un nouvel Oscar!
Ses films ne ressemblaient pas aux films d’animation comme Lilo et Stitch ou Zootopia! Chaque image était dessinée à la main, au crayon, sur des feuilles transparentes. C’était énormément de travail. Imagine: L’homme qui plantait des arbres est composé de 20 000 dessins filmés très rapidement! Ça a pris 5 ans de travail!
Le tronc: L’homme qui plantait des arbres
Le parcours commence alors qu’on reçoit un casque d’écoute. Il faut ensuite marcher de station en station pour voir des scènes du film de Frédéric Back projetées au mur ou sur des sculptures.
On découvre alors ce fameux «homme qui plantait des arbres». Qui c’était? Elzéard Bouffier, un humble berger, qui a planté des milliers de chênes. À lui tout seul! C’est ainsi qu’il a transformé un paysage désertique en forêt bien vivante. C’est une histoire vraie! Pour Frédéric Back, passionné par la protection de l’environnement, elle montre la force de la nature et comment l’humain peut avoir un impact positif sur son milieu.
Justement, le parcours nous démontre aussi le grand pouvoir des arbres. On sait déjà qu’ils sont l'abri de multitudes d’animaux et d’insectes, et qu’ils nous permettent de nous rafraîchir, l’été. Mais savais-tu qu’ils aident à créer… des nuages? Moi, je l’ignorais!
Les feuilles: place au jeu!
Plusieurs stations sont interactives, avec des projections qui réagissent à nos mouvements. À l’une d’elles, il faut par exemple repousser des feuilles d’automne, ou flatter des moutons. Mais le moment le plus magique survient à la fin. Au centre d’une pièce, une sculpture en forme d’arbre s’illumine et «chante» quand on s’approche. C’est de toute beauté.
Même après le parcours, il y a encore à faire. Ne manque pas le jeu de «cherche et trouve» projeté sur un grand mur. Il faut toucher différentes espèces animales cachées dans une forêt. Ça peut être sportif!
Plus loin, une projection nous transforme en fleur et en champignon grâce à l’intelligence artificielle. Difficile de s’arrêter!
S’il nous reste encore de l’énergie, on peut aussi se rendre dans une salle pour regarder sur écran géant L’homme qui plantait des arbres au complet (il dure 32 minutes).
Au bout du compte, on sort de l’expérience émerveillé et bien motivé à protéger les arbres!
Le récit immersif L’homme qui plantait des arbres est présenté au 2111 boulevard Saint-Laurent, à Montréal, jusqu’au 4 janvier.
Et toi, est-ce qu’il y a un arbre qui compte beaucoup pour toi? Peux-tu m’en parler?
Source: L'Encyclopédie canadienne
