Coenseigner: un monde de possibilités
C’est d’abord mon cœur de maman qui est tombée sous le charme de ces deux enseignantes dynamiques. Quand mes enfants ont eu la chance d’entrer dans leur classe, elles n’avaient pas encore officialisé leur duo, mais l’idée flottait déjà dans l’air. Coenseigner, c’était un rêve que caressait Julie Fiset depuis qu’elle en avait fait l’expérience à Vancouver. C’est lorsqu’elle a rencontré Élizabeth Cimon qu’elle a osé lui faire la grande demande: «Es-tu game?»
Pourquoi choisir le coenseignement?
Pour Julie et Élizabeth, la réponse est simple: tout part des enfants. «On n’embarque pas dans le coenseignement parce que c’est simple, mais parce que c’est bénéfique pour les élèves.» confient-elles. Dès les premiers essais avec les ateliers d’écriture, elles ont senti toute la portée que pouvait avoir cette union pédagogique.
Loin d’être une duplication du travail, le coenseignement repose sur une répartition claire et flexible. Alors que Julie prend plaisir à enseigner la grammaire, Élizabeth s’épanouit dans les mathématiques. Chacune demeurant flexible afin d’adapter son horaire en fonction des besoins des élèves. «La routine est essentielle si on veut pouvoir être spontanée!»
Un sport d’équipe
«L’enseignement, c’est un sport d’équipe», nous rappellent-elles. Elles n’ont pas choisi ce modèle pour se simplifier la vie, mais pour enrichir leur pratique. Et ce n’est pas toujours évident de laisser-aller lorsqu’on est habitué à gérer seule notre classe, mais ça s’apprend. Le fait d’avoir partagé les matières permet déjà aux deux enseignantes, comme aux élèves, de savoir à quoi s’attendre. Lorsque Julie enseigne, Élizabeth peut être en support ou s’occuper des interventions comportementales sans que cela n’ait d’impact sur les reste de la classe. Une paire de yeux supplémentaires, c’est aussi un regard plus affûté sur les élèves et un portrait encore plus précis de leurs forces et leurs besoins.
Et les élèves dans tout ça?
Les enfants se sont rapidement adaptés. Après tout, ils sont déjà habitués à côtoyer différents spécialistes. Ils savent très bien qui fait quoi et profitent surtout d’un groupe plus vaste qui multiplie les amitiés et les sous-groupes de travail.
Certains parents ont pu s’inquiéter en voyant le nombre d’élèves: pourquoi 32 enfants dans une classe? Pourquoi pas quand ils ont la chance d’avoir deux enseignantes!
Ce modèle rend la gestion de classe plus fluide, diversifie les explications et renforce l’encadrement pédagogique. Et quand il y a des questions, Julie et Élizabeth rassurent les parents: elles partagent le même objectif qu’eux: le bien-être des enfants.
Conclusion en rafale!
- L’ambiance de classe en 4 mots: bonheur, constance, plaisir et famille!
- Un secret pour créer le lien avec les élèves? Rire et aller au-devant des besoins.
- Un rêve fou? Une TES à temps plein en classe (Les As ne trouve pas ce rêve assez fou et propose une classe à deux étages avec glissade intégrée).
- Un conseil? Osez! Essayez à votre façon! Les erreurs nous font grandir.
Envie de tenter le coenseignement?
Voici deux ressources et un précieux conseil!
- Groupe Facebook du coenseignement
- Formations ITA
- Et surtout: faire du tourisme pédagogique pour observer, échanger et s’inspirer!
Merci à Julie et Élizabeth pour leur générosité et leur accueil!
Réalisé avec le soutien du
